Pour cette série #10YearsOfLotinCorp vous remarquerez que je suis très personnel. Quand j’ai su que je serai mon propre patron un jour, je ne savais pas encore que je serai designer.
J’étais plutôt bon en dessin (illustration) au secondaire, jusqu’à ce que le hip-hop m’aspire.
Mais c’est plus tôt que ma curiosité s’est développée pour la FABRICATION, j’ai toujours aimé démonter les objets pour voir comment ils étaient faits.
Et très tôt j’ai appris à trouver des solutions ingénieuses face aux problèmes, ce qui m’a valu le surnom « l’ingénieur » par mon vieux.
J’avais déjà le mindset de designer sans le savoir. Car après tout :
C’est quoi un designer ?
À quoi ça sert un designer ? D’ailleurs, c’est quoi le design ?
Pour moi, le design est à la fois un outil et un processus de résolution de problème.
Ce qui me conduit à penser que :
Dans un sens large, je dirais donc qu’un designer est une personne qui s’attelle à résoudre des problèmes.
Car où il n’y a pas problème, il n’y a pas besoin de designers.
Dans l’imaginaire collectif, lorsque l’on parle de designer, on pense tout de suite aux super stars comme Philippe Starck. Malheureusement tous n’ont pas droit à la même attention ou n’ont pas le même degré de popularité.
Mon idéal de designer
Pour ceux qui ont jeté un œil à ma biographie, ils peuvent lire mes influences de cette manière :
When I’ve discovered Elliot Jay Stocks, Andy Clarke, Mark Boulton, Jason Santa Maria & Verlee Pieters works, Robin Landa’s book Graphic Design Solutions, Rockable Press releases, Five Simple Steps publications, A Book Apart collections and Smashing Magazine e-books series, my vision about design had changed, thanks to us for keep inspiring me.
C’est vrai, parce que je suis un autodidacte, j’ai dû chercher en ligne, et dans… les livres.
Mais dans les faits, à mes débuts en tant que promoteur d’événements, j’ai travaillé aux côtés de Arthie, auprès de qui j’ai beaucoup appris sur la créa. C’est d’ailleurs suite à son indisponibilité que je me suis lancé dans le grand bain. Et au passage Kangol a été le seul à avoir accepté de me donner conseils et astuces en créa à cette époque (fin 2009).
N’étant pas pleinement dans la publicité, je n’aurai pas l’occasion de parler de mon idéal de publicitaire : Daniel Nelle. Il est à l’origine des meilleures publicités (TV et Print) que le Cameroun a connues depuis les années ’80.
Malheureusement, je ne l’aurais rencontré que 4 ou 5 fois de toute ma vie. Mais chaque rencontre avec lui équivalait pour moi à une ou deux années de formation intensive.
Alors, quel est ton idéal de designer me demanderiez-vous ? La réponse est Dieter Rams. Si vous ne savez pas qui c’est, ou n’en avez jamais entendu parler, vous avez au moins vu l’influence de son œuvre sur Apple.
Pour ma part, c’est grâce à ses dix principes du bon design que je l’ai découvert. Pour en savoir plus sur lui et son œuvre, il y a le magnifique livre de Sophie Lovell, Dieter Rams: As Little Design As Possible.
Mais aussi l’excellent documentaire de Gary Hustwit sur son actualité, mais aussi sur son parcours : Rams.
Vous vous attendiez sûrement à une justification ? Dans le documentaire, le designer Japonais Naoto Fukasawa a entièrement résumé mes propos au sujet de Rams lorsqu’il a dit :
C’est le premier product designer, et le dernier product designer.
Voilà, c’est dit. Next?
Ma créa préférée, c’est quoi ?
Beaucoup ici s’attendent à ce que je dise quelque chose de très spirituel comme « La Joconde » de Léonard de Vinci. Mais il n’en sera rien.
À l’époque, lorsque je faisais des créas comme celle-ci 👇🏾, j’étais persuadé d’être extrêmement fort :
Aujourd’hui, mon approche se résume à quelque comme ceci (influencé par le style international Suisse) :
ou plus pictural comme ici :
Quand j’ai découvert que Rams était aussi passionné par le Japon, je me suis dit : « Hum! Je ne suis pas sur une si mauvaise voie, après tout. »
Le Japon est un pays insulaire situé dans l’océan Pacifique. Il comporte des villes denses, des palais impériaux, des parcs nationaux montagneux ainsi que des milliers de temples et de sanctuaires. Les trains à grande vitesse Shinkansen relient les îles principales de Kyūshū (avec les plages subtropicales d’Okinawa), Honshū (où se trouvent Tokyo et le mémorial en hommage aux victimes du bombardement atomique d’Hiroshima) et Hokkaidō (prisée pour le ski). Tokyo, la capitale, est réputée pour ses gratte-ciel, ses magasins et sa culture populaire.
Mais quel rapport avec ma créa préférée ? Beh, c’est simple, c’est le drapeau du Japon :
Le drapeau du Japon est un drapeau blanc avec un grand disque rouge en son centre. C’est le drapeau civil, le drapeau d’État, le pavillon marchand et le pavillon d’État du Japon. Il est connu sous le nom de Hinomaru, ou plus officiellement sous le nom de Nisshōki en japonais.
J’espère que vous n’êtes pas trop déçus par ces révélations très peu fracassantes, hein ? 😂
À bientôt pour plus de moi et Lotin Corp.