Nous avons parlé de croissance dans le précédent article, aujourd’hui, nous parlerons un peu de scalabilité. Au fait, avez-vous téléchargé le e-book que je vous ai recommandé ? Parce que je vous en recommanderai d’autres aujourd’hui. Tant pis si vous êtes allergiques à l’Anglais. 😜
Dans ce schéma, nous voyons que l’étape avant la scalabilité est la croissance.
Mais qu’est-ce que la scalabilité ?
Déjà, précisons que la scalabilité nous vient du monde informatique.
La scalabilité est un terme employé dans le domaine de l’informatique matérielle et logicielle, pour définir la faculté d’un produit informatique à s’adapter aux fluctuations de la demande en conservant ses différentes fonctionnalités.
E-commerce mag continue en expliquant que :
La scalabilité est une capacité vers laquelle tendent les applications, les systèmes d’exploitation ou encore les moniteurs de transactions.
Tiré du verbe anglais “to scale” qui signifie « changer de dimensions, d’échelle« , ce terme s’applique à l’ensemble des programmes ou des services informatiques qui connaissent un fort succès et, conséquemment, un accroissement de la charge ou du volume des données. Pour être efficace, un système doit être capable de s’adapter à une forte augmentation de la demande, sans que son niveau de performances n’en soit impacté.
Est-ce que ça nous apprend quelque chose dans le domaine de l’entreprise ?
Pas vraiment. Essayons autre chose.
La principale différence entre la croissance et la scalabilité, est que la scalabilité est obtenue en augmentant les revenus sans encourir de coûts importants. Tout en ajoutant des clients et des revenus de façon exponentielle. Les coûts ne devraient augmenter que progressivement, voire pas du tout.
De plus, tous les experts s’accordent à dire que scaler est un choix, pas un accident. Il faudrait toutefois faire attention que ce ne soit pas une fin en soi, mais plutôt un moyen d’accomplir votre vision.
Le growth hacking, ça vous dit quelque chose ?
À une époque, tout le monde était devenu growth hacker. 🤬
Eh, oui. Nous sommes à l’époque des buzzwords à la vitesse de la 4G. DAMN. 🤪
C’est généralement cette mauvaise manie d’importer des concepts et de les adopter sans les comprendre qui nous fout un peu plus chaque jour dans la merde.
Si je dois résumer ce que j’ai compris de la scalabilité, je dirais simplement que c’est de la croissance optimisée.
On augmente le revenu, en réduisant au minimum les charges pour le générer, augmentant ainsi le profit. C’est donc une manière de pirater sa croissance.
Le growth hacking est un terme générique pour les stratégies axées uniquement sur la croissance. Il est généralement utilisé par rapport aux startups en démarrage qui ont besoin d’une croissance massive, en peu de temps et sur de petits budgets.
L’objectif des stratégies de growth hacking est généralement d’acquérir autant d’utilisateurs ou de clients que possible tout en dépensant le moins possible. Le terme « growth hacking » a été inventé par Sean Ellis, fondateur et PDG de GrowthHackers, en 2010.
Qu’est-ce qu’un growth hacker ?
Un growth hacker est quelqu’un qui utilise des stratégies créatives peu coûteuses pour aider les entreprises à acquérir et à fidéliser leurs clients. Parfois, les growth hackers sont également appelés growth marketers, mais les growth hackers ne sont pas simplement des marketers. Toute personne impliquée dans un produit ou un service, y compris les chefs de produit et les ingénieurs, peut être un growth hacker.
Les growth hackers ont tendance à être obsessionnels, curieux et analytiques :
- Les growth hackers se concentrent uniquement sur les stratégies liées à la croissance de l’entreprise.
- Ils émettent des hypothèses, hiérarchisent et testent des stratégies de croissance innovantes.
- Ils analysent et testent pour voir ce qui fonctionne.
Le growth hacker idéal sait définir les priorités de croissance, identifier les canaux d’acquisition de clients, mesurer le succès et faire évoluer la croissance.
Scalabilité : comment fonctionne le growth hacking ?
Alors, comment fonctionne le growth hacking ? Pour chaque entreprise, il s’agit de comprendre pourquoi elle se développe et de rechercher des moyens d’y parvenir exprès.
De nombreuses startups utilisent « l’entonnoir pirate » de Dave McClure comme recette de croissance. Ce sont l’acquisition, l’activation, la rétention, la référence et les revenus (AARRR). D’autres incluent la notoriété (Awarness) comme élément clé du growth hacking.
- Notoriété – Combien de personnes atteignez-vous ?
- Acquisition – Combien de personnes visitent votre site web ?
- Activation – Combien de personnes font le premier pas important ? (Par exemple, s’inscrire, installer une application ou poster son premier commentaire)
- Rétention – Combien de personnes reviennent pour une deuxième / troisième / dixième fois ?
- Revenus – Combien de personnes commencent à payer ? Et combien paient ?
- Recommandation – Combien de personnes réfèrent des amis à votre entreprise ?
Quoi qu’il en soit, le but est d’obtenir du trafic et des visiteurs. De transformer les visiteurs en utilisateurs, et de conserver ces utilisateurs comme des clients satisfaits.
Vous avez noté que tout tourne autour de la technologie, n’est-ce pas ?
Pour scaler l’entreprise, commencez par scaler la culture
Les entreprises qui souhaitent sérieusement étendre leur présence doivent comprendre que leur capacité à le faire dépend de leur capacité à changer et à coordonner de nouvelles idées en interne, tout en recherchant des opportunités et de nouvelles relations avec les clients à l’extérieur.
La tentation est de se concentrer uniquement sur ces derniers – de voir un changement d’échelle comme une plus grande empreinte par la croissance, l’acquisition et/ou la diversification.
En fait, pour y parvenir, l’entreprise elle-même doit changer de mindset.
Comme McKinsey l’a noté, afin de scaler à la vitesse requise, en particulier dans un environnement digital, une organisation doit aujourd’hui commencer par réaligner son infrastructure technologique pour gérer les nouveaux niveaux d’interactions avec les clients qui vont venir.
Elle devra également inviter de nouvelles personnes dans l’entreprise pour :
- améliorer le fonctionnement du nouveau processus de scalabilité,
- développer de nouvelles façons d’expédier plus rapidement et de manière plus diversifiée
- et réinitialiser ses indicateurs de réussite afin qu’elle puisse évaluer avec précision les performances par rapport à son objectif stratégique le plus élevé et agir/réagir en conséquence.
Devriez-vous scaler ?
Quelles questions devez-vous vous poser pour déterminer si vous devez scaler ou croître ? Pete Canalichio et Mark Di Somma ont développé un modèle qui aide les entreprises à comprendre ce qu’elles doivent faire pour atteindre leurs objectifs.
Ce modèle, appelé le LASSO Model, répond à l’extensibilité optimale d’une marque. Presque toutes les entreprises à qui ils ont parlé au cours de l’élaboration de ce modèle ont déclaré que la décision de scaler était bien plus qu’une aspiration. C’était une décision consciente d’atteindre un poids critique sur les marchés sur lesquels ils se concentraient, car sinon ils risquaient de ne pas pouvoir atteindre leurs objectifs.
Scaler votre agence peut révolutionner votre entreprise et votre vie
Voici ma recommandation de eBook pour aujourd’hui :
La scalabilité n’est pas seulement une question de croissance ; il s’agit de croître de manière à vous rendre plus efficace et plus rentable.
Donc, que vous soyez un freelance qui essaie de décider si vous devez faire le saut dans la création d’une agence. Ou bien, si vous avez déjà une petite équipe mais que vous parvenez à peine à joindre les deux bouts, notre livre gratuit vous guidera à travers les étapes de la scalabilité de votre activité.
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Références
https://blog.spendesk.com/en/growth-vs-scaling
https://www.entrepreneur.com/article/308183
https://blog.growthinstitute.com/learning-to-revenue/growing-vs-scaling
https://digitalmarketinginstitute.com/blog/growth-hacking-simple-tips-for-scaling-your-business