Employé ou intrapreneur : se responsabiliser pour réussir ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours prôné l’empowerment : autonomisation, responsabilisation des individus. Car je suis convaincu que plus il y a d’individus autonomes dans un écosystème, mieux il se porte.

Ceux qui me lisent depuis un moment déjà savent que l’un de mes générateur de sujet d’article est Facebook. 😊 Et cet article part d’une déclaration que je considère comme un mensonge :

Un salarié ne peut pas devenir riche.

Voici ma réponse à chaud :

Quand ils disent qu’un salarié ne peut pas être riche, ils comptent sur quoi ? Avec la bonne approche, le salarié est la personne la plus susceptible de devenir riche.

 

Je vous conseille cette formation de Fabrice Fernand Fangwa sur Hannibal Incubator :

De salarié à investisseur :

Et plus tard je développe :

Ils se sont servi de Kiyosaki pour tromper les gens

Ils affirment entre autre :

« UN SALARIÉ NE PEUT JAMAIS ÊTRE RICHE ».

Ma seule préoccupation à l’heure actuelle est de savoir : « Qui vous a même trompé ? »

Quand je demande de lire et de s’instruire, vous prenez ça sur le ton de l’insulte. Le résultat est donc ce genre de réflexion bancale. En même temps, jeunes frères et sœurs, je ne peux en vouloir ni à vous, ni à vos amis, c’est la faute de notre environnement : un ensemble de personnes qui n’a jamais voulu prendre ses responsabilités.

Des gens qui attendent toujours qu’on leur dise quoi faire, bref, des preneurs d’ordre.

Cette mentalité [ce mindset] de soumission à autrui contre rémunération doit cesser.

Tout le monde fuit ses responsabilités, pour ne pas être comptable de ses actes.

Il faut donc faire la différence entre employé et salarié :

L’#employé est utilisé, il subit la volonté d’une tierce personne, alors que le #salarié apporte de la valeur dans le business de quelqu’un contre rémunération, il est assimilé à un prestataire de service à temps plein.

Avez-vous jamais entendu parler du #Le_Moi_Inc, qui veut qu’un individu, même salarié, se comporte comme une entreprise dans l’entreprise ? C’est une question d’état d’esprit (mindset). Vous pouvez en savoir plus à ce sujet ici : https://leplacoteux.com/2018/01/moi-inc-lart-de-responsabilisation-individuelle/

Vous ne lisez pas, mais vous pensez savoir. Il faut s’instruire avant de chercher à jouer au #philosophe_existentialiste. Et en cas de doute, demander.

Je vais d’ailleurs poster un visuel sur la maturité du mindset entrepreneurial que je suis sûr, vos petits copains et vous n’allez pas prendre le temps de lire, tellement sûr de votre point de vue que vous refusez d’envisager une autre perspective.

D’ailleurs, nous ne sommes pas obligés d’être d’accord, hein ? 😅

#tropdefaiblesse
#la_force_de_l_expérience

Pourquoi c’est important de faire la différence entre employé et salarié ?

Je me base sur les définitions du dictionnaire Larousse et je vous invite à avoir une perspective nouvelle sur ces mots.

Je trouve le langage de l’emploi très esclavagiste, pardonnez ma rudesse. Commençons par le nom employé :

employé n.
Salarié(e) qui travaille dans un bureau, une administration, un magasin…
Employé(e) de maison

Le Larousse définit l’employé comme un salarié, et je ne trouve aucun problème à cela. Mon problème se trouve au niveau de l’impact émotionnel du mot, surtout quand on regarde de près la définition du verbe :

employer v.t.
Faire usage de quelque chose, l’utiliser, s’en servir, y avoir…

Ça devient vite glauque, hein ? Je crois pour ma part que c’est fait exprès : c’est du conditionnement. 😉

Passons aux salariés. Et observez bien la petite nuance qui apparaît, le cadre :

salarié n.
Personne qui perçoit un salaire dans le cadre d’un contrat…

Et en bonus :

non-salarié n.
Personne dont l’activité professionnelle n’est pas rémunérée par un salaire

Ça reste donc une affaire d’état d’esprit ou de disposition d’esprit, devrais-je dire. 😉

Intrapreneuriat et Moi inc

La première fois que j’entends parler de Moi inc. c’est dans la formation de Patrick Leroux Les 12 habitudes des gagnants, piste 5 : la responsabilité.

Ne vous plaignez pas, ne vous expliquez jamais.
– Henry Ford

Accepter sa responsabilité c’est faire de petits sacrifices maintenant pour pouvoir avoir beaucoup plus tard. Malheureusement la plupart des gens a tendance à tout vouloir tout de suite.

 

C’est le syndrome de la satisfaction instantanée.

Dans la vie, ont doit être bon à l’une des deux choses suivantes : semer au printemps, ou mendier à l’automne.
– Jim Rohn

Une des pires erreurs qu’une personne peut commettre est de penser qu’elle travaille pour quelqu’un d’autre qu’elle-même.

Tout le monde travaille à son propre compte.

En fait tous ceux qui réussissent pensent de cette façon. C’est ce que j’appelle le Moi inc. Le gagnant n’a comme patron que lui-même. Même s’il travaille pour une entreprise, il se voit comme une entreprise dans une entreprise. Il traite l’entreprise pour laquelle il travaille comme s’il s’agissait de sa propre entreprise.

Je rencontre souvent des patrons dans le cadre de mon travail et j’aime leur demander les qualités qu’ils cherchent chez leurs employés. Ils me répondent presque tous :

Patrick, ce que nous recherchons ce sont des employés qui ont des qualités entrepreneuriales. Des gens qui sont responsables et organisés, des gens proactifs qui savent où ils vont et qui ont des objectifs et des plans d’actions pour les realiser. Nous cherchons des gens qui n’ont pas constamment besoin de se faire dire quoi faire.

Nous cherchons des gens responsables et autonomes.

Sylvain Boudreau et le Moi inc.

Sans vouloir minimiser les épreuves de la vie comme la maladie, par exemple, Sylvain Boudreau reste convaincu qu’avec son approche du Moi inc. les choses difficiles se vivent plus facilement. Le but est de vous amener à vous demander :

Qu’est-ce que je peux faire pour moi, plutôt que : Qu’est-ce que les autres peuvent faire pour moi ?

Vous allez prendre votre vie en main et arrêter de mettre la faute sur les autres, a-t-il déclaré.

Je vous recommande cette vidéo YouTube que je trouve très accessible pour se familiariser au concept :

YouTube video

Prends soin de toi pour mieux prendre soin des autres, n’attends pas que les autres prennent soin de toi.
– Sylvain Boudreau, Le Moi inc.

Intrapreneur, ce n’est pas différent

D’après l’International Institute for Management Development :

L’intrapreneuriat est l’acte de se comporter comme un entrepreneur dans une organisation ou entreprise établie, et les intrapreuneurs sont les armes secrètes du monde des affaires, ils prennent des initiatives pour des projets innovants.

Ils proposent un cours super intéressant : Lean Intrapreneurship dont le but est de favoriser une mentalité et une culture entrepreneuriales au sein de votre organisation.

Ce programme permet aux organisations de conserver un avantage concurrentiel, d’augmenter leur agilité et de renforcer leur potentiel d’innovation. Les équipes participant à ce programme comprendront les forces et les tendances perturbatrices qui affectent leur industrie et découvriront de nouvelles opportunités pour leur organisation.

  • Conçu pour les équipes – à la fois des équipes préexistantes et des équipes interdépartementales qui se forment pour ce voyage spécifique
  • Les équipes travaillent de manière pratique à travers un certain nombre de phases du projet: idéation; design de business model ; tests de marché et validation ; prototypage ; élaborer un plan d’affaires solide ; et présenter leur projet au comité exécutif
  • Accompagnement pratique intensif par des experts

Le parcours d’apprentissage de votre équipe

Au cours de ce programme en trois phases, avec un accompagnement pratique intensif d’experts, les équipes créeront des prototypes et les testeront sur le marché.

Phase 1 : Idéation
Exploration des opportunités intrapreneuriales et génération d’idées

Les équipes commencent leur parcours intrapreneurial en explorant le paysage complet des tendances perturbatrices actuelles au sein de leur secteur, en se familiarisant avec les mécanismes de l’entrepreneuriat et en générant de nouvelles idées pour se développer en véritables opportunités commerciales.

Phase 2 : Accélération
Tester les idées gagnantes

Au cours de cette phase, les équipes testeront leurs idées de désirabilité, de faisabilité et de viabilité grâce au développement de modèles commerciaux et en créant un produit minimum viable qu’elles testent sur le marché.

Phase 3 : Exécution
Convainquez les parties prenantes et faites avancer votre opportunité

Les équipes présenteront leurs opportunités gagnantes aux principales parties prenantes au sein de leur organisation et exécuteront un plan d’action à mettre en œuvre. Cette phase se concentre également sur le développement de capacités intrapreneuriales durables au sein de l’organisation.

J’espère avoir répondu à vos questions et j’espère vous avoir donné suffisamment d’informations pour performer et vous accomplir.